En ces temps troublés, où la déprime peut faire son nid, ne pleurons pas de tristesse mais plutôt de rire, devant la nouvelle série de Jérémie Galan, Jonathan Cohen et Florent Bernard : La Flamme.
Lancée le 12 octobre dernier par la chaîne Canal+, cette série comique qui s’inspire de "Burning Love", télé-réalité américaine d’amour et de dating, fait un carton. "Un immense merci à vous tous ! Malgré ces temps horribles, on est tous très contents de voir que la série vous fasse rire et oublier quelques minutes, la période que nous vivons tous", a déclaré Jonathan Cohen sur Twitter.
Avant la projection de la série en guise d’ouverture du Festival Canneseries le 9 octobre dernier, le célèbre comédien connu pour son personnage "Serge le Mytho", la qualifiait de "grande blague". Et ça n’a pas manqué : les rires ont fusé dans la salle. À en croire les témoignages sur les réseaux sociaux, elle est également plébiscitée par les téléspectateurs depuis le début de la diffusion.
La série se veut être une parodie de l’émission The Bachelor, et c’est réussi. On devine la volonté des réalisateurs de bousculer par l’absurde, l’essence même des programmes de télé-réalité.
Treize femmes aux personnalités différentes sont venues dans l’émission avec un objectif en tête : conquérir le cœur de Marc. Elles doivent jouer de leurs atouts pour impressionner le beau brun ténébreux, et repartir avec la bague au doigt.
Marc, joué par Jonathan Cohen, est le brun ténébreux. Enfin pas vraiment. Il est plutôt cet homme gauche, à l’ego surdimensionné, qui dit tout ce qui lui passe par la tête. À première vue, cet homme est imbuvable, mais sa bêtise finira par vous charmer à coup sûr. Ce farceur nous offre un one man show dans chaque épisode (ou one man froid, c’est comme vous préférez). C’est l'antihéros dans toute sa splendeur, aux répliques toutes plus épiques les unes que les autres. Mais Marc mérite d’être aimé ! Alors, tout au long de l’aventure, il s’efforcera de se dévoiler à ses prétendantes au cours d’activités diverses pour faire son choix. Car ne l’oublions pas, Marc doit trouver l’amour de sa vie. À la fin, il n’en restera qu’une.
La série reprend tous les codes de la télé-réalité. Des inconnus qui vivent dans une superbe villa avec piscine (non elle n’est toujours pas à vendre, Marc), un présentateur dépassé par les événements, joué par l’incontournable Vincent Dedienne, un confessionnal, des clichés, beaucoup de clichés poussés à l’extrême...
Parmi les prétendantes, on retrouve certaines superstars du cinéma français dont Leila Bekhti, Géraldine Nakache, Adèle Exarchopoulos, Doria Tillier, ou encore Florence Foresti, qui doivent tout donner pour impressionner le bellâtre. Elles seront prêtes à tout (enfin, certaines plus que d’autres), pour se vendre et être l’élue. Chacune incarne à la perfection les personnages emblématiques que l’on retrouve dans les vrais programmes de télé-réalité. Tout, des physiques aux mimiques, est parfaitement imité, avec une bonne dose de sarcasme et d’esprit-critique.
Cerise sur le gâteau, plusieurs guests font leur apparition tout au long de la série : Gilles Lellouche, Leitita Casta, Pierre Niney, et d’autres surprises que l’on vous laisse découvrir...
Il faudra quand même noter que, dans cette série, ils sont tous tordus. Ou presque. On y retrouve le comique de gestes, de mots mais surtout de situations, avec un événement loufoque à chaque épisode. Dressant ainsi une comédie burlesque qui promet de faire l’unanimité.
Pour l’instant, l’objectif est atteint avec 12 millions de téléspectateurs convaincus. La saison s’est achevée lundi dernier, et nous savons que ceux qui ont déjà dévoré l’ensemble des 9 épisodes sont perdus depuis la fin de la série. N’ayez crainte, on vous apporte une bonne nouvelle : la saison 2 est en route ! Il faudra patienter car le tournage n’a pas encore commencé, mais il paraît que la tendance va s’inverser dans le deuxième volet de La Flamme : ce sont cette fois des hommes qui devront séduire le cœur d’une Bachelorette...
PS : préparez votre déguisement et votre beurre, c’est bientôt l’heure de la Jean-Guile.
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