Depuis quelques jours, les beaux jours ont laissé place à une forte pluie dans le Nord de la France. Ainsi, comme beaucoup, j'ai délaissé les bains de soleil pour une activité plus productive : bingewatcher (comprenez par là : regarder des séries toute la journée enfoncé dans son canapé avec comme seule nourriture consistante un pot de glace).
Après avoir terminé La Casa de Papel, Breaking Bad et The Crown, je me suis mis à rechercher éperdument une nouvelle série à consommer sans modération. Dans les méandres de Netflix, j'y ai trouvé une nouvelle pépite qui m'a tout de suite captivé : L'écuyer du Roi.
La série est sortie sur le 20 mars 2020 sur Netflix et a tout de suite fait beaucoup parler d'elle. Composée de 6 épisodes d'une durée de 40 minutes chacun, la série The letter for the King est une série d'aventures produite par FilmWave sous la direction de Will Davies pour Netflix.
La série reprend un roman néerlandais De Brief voor de Koning (La Lettre pour le Roi) de Tonke Dragt, auteure néerlandaise de livre pour enfants née en 1930. Elle a écrit un grand nombre telles que Le Messager du Chevalier Noir (traduit en français) et verra son oeuvre Les Chevaliers du Roi adapté au cinéma en 2008.
En résumé, la série se base dans un monde d'inspiration médiévale où règne une part de sorcellerie incarnée par les chamans. Tiuri, apprenti chevalier, va se retrouver confronter à un dilemme important où il va devoir sauver le royaume. Dans un monde où se mêlent la magie et les coups bas, le jeune Tiuri devra tout faire pour rencontrer le Roi.
Difficile d'en dire davantage sans dévoiler une partie de la série. Les intrigues sont cependant au rendez-vous dans ce premier volet, auquel on espère les auteurs donneront une suite.
S'il faut encore vous convaincre, la qualité des décors saura peut être vous convaincre. En effet, une partie de la série a été tournée en Nouvelle-Zélande dont les réalisateurs ont su tirer profit des espaces verdoyants lors des nombreuses cavalcades. De plus, la seconde partie du tournage s'est déroulée à Prague où certaines inspirations médiévales de la ville et alentour ont su parfaitement ressortir à la caméra.
Concernant la distribution, le rôle de Tiuri est attribué au jeune Amir Wilson. Ce dernier est un acteur britannique né en 2004 que l'on a déjà vu à l'oeuvre dans Le Jardin Secret (2020) ou His Darks Materials (2019, OCS). Dans la série, Amir Wilson donne principalement la réplique à de jeunes acteurs comme Ruby Ashbourne Serkis (Lavinia), née en 1998, qui était déjà apparu dans Sex, Drugs and Rock and Roll (2010) et National Treasure (2016). A leurs côtés, on peut retrouver Nathanael Saleh (Piak) qui, à seulement 14 ans, donne déjà une forte impression concernant son potentiel devant la caméra, Thaddea Graham (Iona) qui était déjà à l'affiche de Curfew (2019) qui a su montrer sa capacité à mettre en avant des rôles complexes, Islam Bouakkaz (Arman) qui était déjà apparu dans After Life (2019), Jack Barton (Foldo) dont The letter for The King marque une des ses premières apparitions à la télé et enfin Jonah Lees (Jussipo) qui était déjà apparu dans Sun Records (2017) et Tale of Tales (2015).
En définitive, cette série n'est pas à ignorer dans l'immense liste proposée par Netflix. Même si on aurait pu s'attendre à une énième série fantasy qui ne dure pas plus d'une saison, cette dernière détient quelque chose qui lui donne quelque chose d'attachant. L'intrigue est présente, les décors sont magistraux, les acteurs remplissent parfaitement leur rôle : tout est là pour que Netflix en produise une deuxième saison.
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