Depuis le vendredi 17 juillet, les 10 épisodes de Cursed : La rebelle sont disponibles sur Netflix. Les producteurs de la série, Tom Wheeler et Frank Miller, se sont plongés dans le mythe ancestral d’Excalibur avec une mission : rafraichir une légende si souvent adapté à l’écran.
Un nouveau souffle
Pour moderniser le célèbre conte, Tom Wheeler et Frank Miller ont misé sur une perspective féministe. Les femmes ne sont plus représentées dans des rôles secondaires et passifs d’enchanteresses ou encore de séductrices. Ici, les protagonistes gagnent en profondeur : ce sont elles qui mènent la danse.
Cette idée a permis aux scénaristes d’explorer une partie de la légende qui n’avait jamais été encore exploitée : l’histoire de la Dame du Lac. Ce choix a donné naissance au personnage de Nimue (interprété par Katherine Langford, actrice de 13 Reasons Why), première détentrice de l’épée d’Excalibur faisant ainsi passer le roi Arthur au second plan.
Un des autres points fort de Cursed réside aussi dans une plus grande diversité dans le casting. Pour incarner le roi Arthur, le choix s’est donc porté sur Devon Terrel (qui a notamment joué le rôle de Barack Obama dans le biopic Barry). Une vision assumée par les scénaristes : « Chaque légende est réinterprétée, de génération en génération, et cette nouvelle génération veut être représentée dans toute sa diversité ».
Pari tenu pour Netflix ?
Alors que sur le papier, le projet promettait d’être séduisant, le résultat est un peu décevant. La série perd rapidement de sa splendeur en voulant bien faire et donc trop faire. On se retrouve avec une multitude d’arcs narratifs qui ne sont malheureusement pas explorés ou trop rapidement dénoués.
Finalement, le spectateur ne fait que perdre le fil de l’histoire dans ce brouhaha d’informations.
Pour autant, on ne peut pas dire que la série soit une abomination. Elle reste un bon divertissement mais ne prendra pas place au panthéon des séries fantasy au côté de phénomènes comme Game of Thrones.
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