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Photo du rédacteurMorgane Gonçalves

Bonding: le pari risqué de Netflix

Après Sex Education, Netflix retente le défi de créer une série sur le thème du sexe. Cette fois-ci, c’est le BDSM qui est mis à l’honneur avec un personnage principal féminin. Une storyline des plus simplistes: Tiff, étudiante le jour et dominatrice la nuit, entraîne son meilleur ami Pete dans son univers. Âme sexiste s’abstenir.



Si vous pensiez que Sex Education est trash, c’est que vous n’avez pas encore regardé Bonding. Tout d’abord intéressée par la manière dont Netflix aurait pu traiter un sujet pareil, j’ai commencé cette série avec quelques angoisses. « Si ma mère apprend que je regarde cette série, je suis cuite » ou bien encore « C’est pas un peu chelou de regarder cette série? ». C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte des stéréotypes autour du BDSM qui pouvaient potentiellement s’envoler en regardant Bonding.


Est-ce que Netflix a réussi à abattre ces clichés? Les amateurs sur le sujet vous diront que oui, tandis que les professionnels reprocheront à la série de ne pas assez rentrer en matière. Chose compliquée quand la série n’a que 7 épisodes d’une quinzaine de minutes chacun. Néanmoins, le défi est relevé. La volonté de lever les voiles sur ces stéréotypes se ressent et est appréciée. La série n’est pas un chef-d’oeuvre, certes, mais se regarde sans broncher. Le ton humoristique dédramatise le BDSM là où d’autres oeuvres le rendent angoissant.


Libre à vous de vouloir vous lancer dans le visionnage de cette série qui vous en fera voir de toutes les couleurs, et, qui sait, vous fera peut-être découvrir une nouvelle passion. Si l’hypothèse d’une saison 2 n’est pas encore envisagée, Bonding connaît un petit succès et ravit plus ou moins le public. À vous de décider!

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