Brieuc Portier aka Psaume, est une étoile montante lilloise de la house/Tech house. Avant de s’initier dans le monde de l’artiste, une petite approche historique semble nécessaire.
La house prend racine à Chicago. Le courant musical est né dans les années 80, et c’est une vague anti-disco. Eh oui, à cette époque tout le monde a la capacité de faire du disco, et veut en faire. Les musiques s’enchainent sans grande originalité et le marché sature. On doit ce style a l’un des précurseurs, Dj Frankie Knuckles. Il mixait dans le Warehouse, d’où le courant tire son nom.
Le courant musical s’étend au monde entier. Il inonde le vieux continent. En Angleterre, la house se fait, bien malgré elle, une réputation de « musique de drogués ». La house est liée à l’ecstasy, la petite nouvelle dans l’épouvantail des drogues. Les raves party se délocalisent en France. Encore aujourd’hui, cette musique souffre d’une mauvaise réputation, fondée sur la non-connaissance et saupoudré d’un peu de clichés arriérés.
Selon notre encyclopédie préférée, la house « est constituée d’un rythme minimal, d’une ligne basse proche du funk, à ceci s’ajoutent souvent des voix, samplées ou non.» Bien. Très compréhensible pour le commun des mortels.
Après cette brève introduction, passons au portrait de l’artiste du jour. Brieuc Portier aka Psaume né le 14 mai 1998, étudiant en droit. Psaume, lui, est reconnu pour animer les soirées lilloises. L’artiste passe d’une casquette à l’autre.
Psaume est né dans la musique électronique. Son père l’a initié à ces sonorités. Sa passion s’est affinée quand il a débuté la production musicale en classe de troisième. Sa musique est influencée par ses artistes favoris, parmi lesquels figurent Kölsch. Cet artiste danois est « incroyable » selon Psaume. Il nous invite à écouter son titre « Grey » qui est « une pépite dans le genre ». On a déjà pu assister à quelques-unes de ses prestations, notamment au Basecamp pour la Braderie de Lille de 2019. Il est aussi apparu à The Room, ou The Box, deux clubs lillois. Il s’est produit à l’international, plus précisément, au Luxembourg. Il qualifie le milieu comme un milieu singulier.
« On peut disparaître aussi vite que l’on est apparu ».
Pour Psaume, on réussit au culot. La sphère de la production est un lieu où la concurrence est rude. C’est pourquoi il est essentiel de se faire une place, grâce à sa patte musicale et son identité artistique.
Pour l’avenir on ne peut lui souhaiter que du meilleur. Il s’apprête à réaliser un EP qui est composé de trois morceaux. Ce dernier s’intitule « Afterlife ». Psaume nous partage la joie et l’impatience face à la sortie de son œuvre. Il nous promet une sortie avant mi-avril. De quoi nous permettre de passer un confinement en musique !
Vous pouvez retrouver cet artiste sur instagram : Iampsaume
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