Le féminisme frappe une nouvelle fois sur la table, ou plutôt sur le podium. Comment faire du sensationnel ? C’est simple, prenez une lutte sociale marquante, quelques paillettes et de bottes à talons et vous obtenez le défilé Dior automne – hiver 2020/2021.
« Consent » « Women raise the Upraising » « When Women Strike the World Stops » etc., en led illuminant le podium de couleurs flashs des années 70’s. Ces slogans scandent un féminisme en col Claudine et grosses chaines.
La directrice artistique, Maria Gazia Chiuri, connue pour ses engagements pour les droits des femmes, à assurer la continuité prise par la maison avec ce show haut en couleur. Oui mais voilà, le défilé a été mal accueilli sur les réseaux sociaux. Il y a une bonne intention de la maison, mettre à l’honneur le consentement, lutte au cœur de la société. Le mantra « I says I » montre l’idéologie du collectif Claire Fontaine, missionné de la création des décors.
La directrice artistique de Dior s’inspire de sa propre expérience du rapport de la femme à la mode. Elle cherche dans ses souvenirs d’antan, en pleins 70’s où elle assiste à une émancipation de la femme au travers de ses vêtements. L’affirmation de soi passe aussi par les tenues que la femme choisit de porter. La créatrice traduit son journal intime dans sa collection. L’intention semble mais bonne, mais le féminisme a-t-il une place dans le monde de la mode ? Ce même monde qui prend les femmes pour des cintres vivants. La réponse divise. Les tempêtes Me too et Balance Ton Porc impactent le fashion World, le poussant à réagir. Une réaction pour garder la clientèle ou est-ce un réel changement ?
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