C’est la sortie de la semaine, je dirais même du mois ! Ce vendredi 20 mars sortait le tant attendu nouveau jeu de Nintendo sur Switch : Animal Crossing New Horizons, le sixième volet de la franchise. Il est le jeu parfait pour lutter contre la dépression et l'ennui « coronavirusiques ».
Le principe du jeu est assez simple. Vous arrivez sur une île déserte que vous pourrez se faire se développer à votre convenance. C’est également à vous de la nommer ! Réfléchissez-y bien, vous ne pourrez plus le changer ! Au départ, vous possédez une simple tente que vous pourrez par la suite faire évoluer en maison, manoir, château, au fil des prêts (de plus en plus exorbitants) que vous aurez engagés auprès de Nook – raton laveur un brin capitaliste. Il y aura également deux habitants animaux qui débarqueront en même temps que vous pour planter leurs sardines sur cette île. Vous pourrez par la suite inviter d’autres animaux à venir vivre dans votre havre de paix, mais également développer votre île, notamment ses infrastructures.
Une franchise indémodable
Le premier jeu sortait en 2001 sur Nintendo 64. En près de vingt ans, la franchise aura bien évoluée, notamment avec le volet 2018 où le studio s’est adaptée au smartphone avec Pocket Camp. Une belle manière de rappeler dans les mémoires le jeu et d'ainsi rallier de nouveaux adeptes à l’édition 2020.
Afin de se démarquer des autres volets, New Horizons présente quelques nouveautés. En effet, le changement majeur est le fait de devoir crafter de nombreux objets, ce qui n’était pas le cas avant. Avant, il fallait acheter, acheter et acheter pour posséder. Désormais, vous pourrez récolter des branches d’arbre, des pierres, des minerais, des ordures ou encore du bois afin de construire des objets. Bien qu'Animal Crossing soit très différent d'un jeu de survie (le seul danger sont les tarentules), on y voit tout de même un parallèle évident. Afin de construire ces objets, il vous faudra, acquérir des ‘plans de bricolage’. Vous pourrez les obtenir auprès d’autres habitants et personnages, dans des bouteilles à la mer, des cadeaux volants ou en évoluant. L'autre grande nouveautés ravira les joueurs invétérés : la possibilité de ‘terra former’ votre île. Cela veut dire que vous pourrez réaménager son espace (plans d’eau, cascades, terres) selon vos envies et ce, sans limites.
La zen attitude
Une chose reste sûre, Nintendo a visé juste. Une vidéo publicitaire qui commence par « Bienvenue sur votre propre île déserte » et un reflet parfait de la situation actuelle, une envie générale d'évasion alors que l'on doit rester chez soi, au chaud sous la couette, loin des microbes. Mais comment s’occuper ? Animal Crossing voyons ! Quoi de mieux que d’embarquer pour de belles vacances sur une île déserte, sous un soleil radieux quand on est enfermé chez soi ? Une sortie qui tombe vraiment au bon moment et qui a d’ores et déjà battu des records de vente. Il est devenu le jeu le plus vendu de la Switch avec plus de 1.88 millions d’exemplaires vendus en trois jours.
La particularité du jeu réside dans le fait qu’il n’ait aucune fin particulière, édité pour être joué pendant des dizaines et des dizaines d’heures voire même des années. Une chose est sûre, il vous faudra jouer au moins 365 jours sur la première année pour compléter votre Bébétopédie (répertoire de chasse d’insectes et poissons) et ainsi le musée de votre île.
Voilà de quoi vous occuper durant ce confinement ! Un jeu de qualité, de détente, mais également d'enfance, que personnellement, je ne saurais lâcher ! Alors, à vos manettes !
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